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Batifolire, tribulations en zone littéraire
22 janvier 2011

Le dévastateur

Le dévastateur, Rolland Auda, Exprim' chez Sarbacane, à paraître en mars

Y a pas à dire mais facebook parfois ça permet de ne pas laisser filer des infos intéressantes. Rolland Auda, auteur de Gringo Shaman, même collection, même éditeur, a créé une page pour son tout nouveau roman, Le dévastateur, à paraître en mars.
Au programme le pitch et des extraits et ça c'est cadeau! Enjoy!

  • "pitcheuh":

168782_181448928539833_181443841873675_565458_1899067_nMon premier : un Dévastateur au masque de catcheur qui dézingue les méchants comme tu débiterais du petit bois. Mon deuxième : Anémia, la Féline qui fouine partout. Mon troisième : Dédé la Françouille, le gros journaliste expert en criminologie et brèves de comptoir. Mon quatrième : Rita, gueule de fée affûtée comme un rasoir, aux colts roses glissés sous le corsage. Mon cinquième : la Voïvode, chef punkette de mon gang, le Komsol. Mon sixième : moi, Diego, 12 ans, enfant des rues à la gueule crasseuse. Mon tout : un joli foutoir où les corps vont valser, jouir et rebondir... Ça va saigner, tovariche!

  • extrait n°1:

 

– Orson, tu vois mon poignard Kanetsune Akatsuki,  dans la glace ?

– Oui, Rita.

– Tu le trouves joli ?

– Oui. Très.

– Et mes poings américains, Orson, tu les aimes ?

– Oui, Rita.

– Tu l’aimes aussi, mon Browning BMD ?

– Oui, j’aime beaucoup ton Browning BMD.

– Et mon Beretta 93R ?

– Aussi.

– Tu vois mon derrière dans la glace ?

– Oui.

– Tu le trouves joli, mon derrière ?

– Oui. Très.

– Tu veux que je me mette à genoux ?

– Non, ça ira.

– Et mes Smith and Wesson Lady Smith, tu les aimes ?

– Oui, énormément. J’adore leurs crosses roses.

– Qu’est-ce que tu préfères, mes Lady Smith ou mon Browning ?

– J’sais pas. C’est pareil, Rita.

– Et mes p’tits muscles, tu les aimes ?

– Oui.

– Moi, je les trouve pas assez fermes.

– Ils sont fermes, ça va.

– Et mes mains d’étrangleuse ?

– Oui.

– Et mon visage ?

– Aussi.

– Tout ? Ma frange blanche, mon tatouage, mes piercings,

mon maquillage ?

– Oui. Tout.

– Donc, tu m’aimes à mort, Orson.

– Oui, Rita. Je t’aime totalement, violemment, à mort.

– Moi aussi, Orson.

– Alors prête-moi ton flingue, Rita...

– Non, mon ourson. Le monde se divise en deux catégories :

ceux qui ont un flingue, et ceux qui baisent. Toi, tu baises.

  • extrait n°2 :

Je m’appelle Diego.

J’ai douze ans.

Je vis dans la rue.

Et je t’emmerde.

Mon pantalon sale t’emmerde, mon tee-shirt sale t’emmerde, mes pieds sales t’emmerdent, mes sales petits yeux ridés t’emmerdent, ma peau sale et cuivrée t’emmerde, mes cheveux sales t’emmerdent, mes sales manies t’emmerdent... et, malgré cò, tu pourrais quand même t’apitoyer sur moi comac une sale quiève devant son nich’ka.

Tchoute... pardon... faut que je surveille mon langage, sinon tu vas zapper kenouille, compringuer nada, catcher pò-res.

Tu veux savoir ? Je survis de pain mendié, de vapeurs de colle, de bangs et de bière éventée, de vols à la petite semaine. Beute j’ai du taf, aussi ! Je fais partie d’un Komsol, je vigile des dealers de came, je manie des armes à fioc réservées aux grandes personnes. Ah ! et aussi, j’ai déjà fourré ma quéca dans une gatasse, je sais lire et écrire, je t’estransie un enfavé de la milice en deux minutes... et je prépare le meilleur cocktail artane + vodka du Bunker, tous mes tovariches te le diront. .

Todo cò, je l’ai pò appris à la colé, je te rassure.

Boh, chaïsseuh ! Tu parles pò l’Ouinche ?...

Oé, tchoute : t’as qu’à faire l’effort de me compringuer, rouilla.

 

Au fait, j’te présentifie mon tovariche, Lucas. C’est le meilleur des gojats que j’ai gagnés à la loterie depuis bélurette. Lucas, dans ma vie, c’est gavé-carton-farci ! Il est pìou vieux que moi, il est pìou grand que moi, il est pìou mastard que moi, il est pìou blond que moi. Avec Lucas, on est entrés ensemble dans le Komsol. C’est mon rouilla, même si on n’a pò la même meuma... Beute, nos meumas, autant te dégober que depuis le tsunami, on les a pò mirées !

Tiens, Lucas, dégobe jourbon à nos teupos, si t’aise...

 

Si vous en voulez plus, rdv sur la page facebook : Le dévastateur

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Commentaires
S
ça donne envie ! Merci pour cette information !
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