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Batifolire, tribulations en zone littéraire
29 août 2011

M'asseoir sur un banc 5 minutes

  Ce soir, c'est fête. Oui, oui, n'ayons pas peur des mots. Inauguration d'une nouvelle rubrique un brin nostalgique qui nous fera revisiter les classiques de notre enfance (enfin pour ceux qui sont nés à peu près en même temps que moi). A vous donc de deviner si je suis plutôt génération 60, 70 ou 80, les personnes étant nées en 90 devant déjà être couchées. Ah oui, c'est vrai on est déjà en 2011, je me surprends régulièrement à être restée bloquée en l'an 2000 comme si le bug qui devait avoir lieu a finalement échoué dans mon cerveau. BREF.

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 Promis, pas fait exprès, l'album dont je vais vous parler date justement de 1990 et a fait partie d'une sélection de l'Ecole des loisirs pour leurs abonnements aux scolaires qui aura sû ravir les quelques chanceux qui avaient la prime douceur de recevoir des livres pour leur maison. Jolie époque qui sent bon les gateaux trempés dans le lait froid du goûter (qui, soit dit en passant, n'a du coup aucune odeur).

 Ours brun et ourse blanche sous l'avalanche écrit par Martine Beck et illustrée par Marie Henry. Alors oui, les féministes insurgées dont je ne fais pas partie auront noté que c'est d'abord le garçon ours dans le titre mais parce que qu'il fallait bien  une rime à avalanche. Et oui, on pourrait relever d'autres clichés, si vous voulez mais quand même c'est tellement mignon! C'est d'ailleurs marrant de se demander si à l'heure d'aujourd'hui un bouquin comme ça me plairait, si je l'acheterais ou si c'est juste la mélancolie d'une époque qui me ramène à lui...

 Ours Brun et Ourse blanche vivent dans la montagne et ont un joli chalet pour nid douillet. C'est l'hiver, il fait froid, il neige et soudain c'est l'avalanche! Plus de peur que de mal, ils vont bien mais leur maison est toute détruite. Heureusement, les voisins sont sympas et les aident à tout reconstruire. Les mois et les saisons passent le chalet reprend forme mais il n'est pas le seul car Ourse Blanche qui se sent fatiguée en prend aussi : bientôt ils seront trois dans leur nouveaux chez eux !

 Les illustrations de Marie Henry sont de douces peintures pastels qui nous font entrer dans l'univers enneigé des deux ours et ont la particularité d'être parfois découpés en petites cases dans lesquels se succèdent les épisodes. L'histoire nous parle de solidarité et ça c'est beau. Après, on peut aussi voir le couple qui s'installe et qui fait un bébé, schéma classique de la société conformiste. Mais bon c'est une jolie histoire...

 Et vous, c'est lesquels vos petits souvenirs d'enfance?


 

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Commentaires
A
Alice, moi aussi j'aimais beaucoup cette petite chèvre malgré le livre vieilli, jauni de ma maman, il me baladait toujours dans la garrigue alors que c'est dans la montagne. Il y a peut-être d'autres histoires des Lettres de mon Moulin qui se passent dans la garrigue cela dit.<br /> Et Julie, merci à toi! ;)
J
Super idée cette nouvelle rubrique ! Je ne connais pas celui-ci mais j'étais fan du "Mariage d'ours brun et d'ourse blanche" malheureusement épuisé... Mais j'ai réussi à soudoyer le représentant de l'école des loisirs (merci Maurice !) qui m'en a retrouvé un de derrière les fagots ! Sinon, pour Ponti, mon préféré était (est !) définitivement "Pétronille et ses 120 petits". Et le "m'asseoir sur un banc", super titre, ça résume tout ! Merci Aurélie !!
A
La chèvre de Monsieur Seguin. Le lire et me le faire lire me faisait toujours le même effet: une immense tristesse pour la chèvre. ET même si je connaissais la fin, à chaque fois j'espérais qu'elle ne se fasse pas tuer...
A
c'est marrant, il ne semble pas avoir lu des Ponti pendant mon enfance. Je les ai découvert bien plus tard sur les banc des cours de littérature jeunesse...
S
Je me souviens de cet album, j'aimais beaucoup la douceur du dessin. Dans le même genre il existait aussi un album avec un petit ours blanc qui découvrait pour la première l'hiver, puis le printemps (mais j'ai mangé le titre).<br /> Mais mon préféré c'était "l'arbre sans fin" de Claude Ponti
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